L’Ergothérapie pour (re)trouver son autonomie
L’ergothérapie prévient et réduit les situations de handicap en tenant compte des habitudes de vie des personnes et de leur environnement.
Son objectif : favoriser l’autonomie et la sécurité des activités quotidiennes.
Les objectifs de l’ergothérapie
L’ergothérapeute est l’intermédiaire entre les besoins d’adaptation d’une personne et les exigences de la vie quotidienne en société.
Il met en œuvre des moyens qui visent à maintenir l’autonomie et à prévenir l’apparition de difficultés.
Pour qui ?
Les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées rencontrant un problème pour s’épanouir dans leur vie et y être autonome.
Cela suite à :
- un accident : trauma crânien, AVC, tétraplégie, fracture, amputation, lésion tendineuse ou nerveuse, etc.
- une maladie dégénérative : sclérose en plaque, maladie de Parkinson ou d’Alzheimer.
- une maladie héréditaire : myopathie, cécité congénitale, etc.
- une maladie d’origine multifactorielle : autisme, schizophrénie, dyspraxie, dyslexie, TDAH, etc.
Comment se déroule l’intervention ?
1. Le bilan : j’analyse les problématiques pour mieux définir les solutions
Pour débuter une prise en charge en ergothérapie, une prescription médicale est nécessaire.
Le bilan mesure les forces et les faiblesses de la personne dans son environnement.
Il comprend :
- une analyse quantitative : comparaison des résultats de tests avec des patients du même groupe d’âge et évaluation des progrès ;
- une analyse qualitative : mises en situation concrète de la vie courante ;
- une analyse des facteurs environnementaux : étude de la présence de facilitateurs ou d’obstacles d’ordre architectural.
2. Les séances : un programme individualisé
Le nombre de séances est déterminé en fonction de la situation individuelle, une à trois fois par semaine, sur une période comprise entre un mois et une année.
Je définis un plan d’intervention propre à chaque situation qui s’appuie sur différents axes de l’ergothérapie :
- Restaurer ou renforcer une aptitude motrice, intellectuelle, cognitive, etc., par la rééducation :
Permettre à la personne de continuer à faire ce qu’elle avait l’habitude de faire malgré sa perte d’autonomie ou ses difficultés. - Modifier la façon de réaliser une habitude quotidienne et apprendre à faire autrement par la réadaptation :
Permettre à la personne de continuer à faire ce qu’elle avait l’habitude de faire mais de façon différente. Par exemple, faire ses lacets avec une seule main après un AVC (accident vasculaire cérébral) ayant entraîné la paralysie d’un bras. - Adapter l’environnement et apprendre l’utilisation d’aides techniques compensatrices grâce à l’aménagement :
Je vous aide à adapter votre environnement pour qu’il réponde à vos besoins en tenant compte de vos capacités. Suite à un diagnostic approfondi, je propose des préconisations techniques, humaines et /ou d’aménagement et vous conseille sur les aides financières possibles.
Exemples d’intervention
- Apprendre comment enfiler ses vêtements ou cuisiner avec un seul bras.
- Améliorer sa force et sa coordination.
- Permettre d’écrire et de communiquer.
- Réduire ou prévenir la déformation des mains après une lésion.
- Conseiller des sièges adaptés (installation sur le lieu de travail, choix du fauteuil roulant…).
- Apprendre à se déplacer à l’aide d’un fauteuil roulant.
- Étudier les aménagements architecturaux nécessaires pour permettre une vie en toute autonomie et sécurisée.
Exemples d’intervention
- Apprendre comment enfiler ses vêtements ou cuisiner avec un seul bras.
- Améliorer sa force et sa coordination.
- Permettre d’écrire et de communiquer.
- Réduire ou prévenir la déformation des mains après une lésion.
- Conseiller des sièges adaptés (installation sur le lieu de travail, choix du fauteuil roulant…).
- Apprendre à se déplacer à l’aide d’un fauteuil roulant.
- Étudier les aménagements architecturaux nécessaires pour permettre une vie en toute autonomie et sécurisée.